Si longtemps après...
Mon amour, si tu savais comme tu me manque et combien ça m'a manqué de venir ici t'écrire....J'ai eu bien peu de temps et puis je vais assez mal alors mon moral ne me permet pas de faire grand chose. Je me force à aller au travail, à sourire aux gens, aux proches, à mes collegues, mes patients, pour tout le monde je vais bien, mais en fait tout va mal. Je me suis récemment rendu compte que depuis la naissance de ton petit frère, sans le vouloir vraiment j'ai revêtu une véritable carapace. Je ris souvent, je dis des bétises, des blagues et pour tout le monde et pour mes collegues je suis quelqu'un de marrant, drole, tout le temps de bonne humeur, mais dès que je me retrouve seule, tout s'écroule, le masque tombe et je pleure. Tout ça je le fais sans le vouloir, c'est plus fort que moi. Arrivé dans un nouveau service, il fallait que je m'intègre en plus je venais d'avoir un petit bonhomme globalement en bonne santé alors j'ai inconsciement voulu cacher ma souffrance pour ne pas être isolée des autres. Mais depuis quelques semaines je me rend compte que je fais une véritable dépression mais je sais aussi que je suis seule dans mon malheur et que personne ne m'aidera à m'en sortir. Je sais qu'il n'y a que sur moi même que je peux compter pour m'en sortir car je sais aujourd'hui avec certidude que les gens malheureux ne sont pas aimés et sont délaissés car le malheur et le chagrin dérangent réellement et quand la tristesse s'installe, les gens vous fuient car vous n'etes pas intéressant. A terme même les gens les plus proches finissent par nous abandonner sur le bord de la route.
J'ai souvent du mal avec ton petit frère, il pleure énormément de jour comme de nuit, il dort toujours très peu et met souvent ma patience et mes nerfs à rude épreuve. Parfois je ne me sens pas à la hauteur pour m'occuper de lui, j'ai l'impression d'être une mauvaise mère mais je sais aussi que quand on est déprimé on a déjà du mal à s'occuper de soi même aalors c'est pas simple. La fatigue s'accumule je dors 3-4H par nuit, soit c'est ton petit frère qui hurle plusieurs fois dans la nuit et me réveille soit ton père qui rentre à 3H du matin du travail en faisant un boucan d'enfer m'empechant de me rendormir soit c'est mon anxiété qui m'empêche de fermer l'oeil. Aussi étrange que ça puisse paraitre je carbure à base de somnifères, et j'ai récemment compris qu'alcool et somnifères sont un très mauvais mélange.
J'essaye cependant d'être tolérante vis à vis de moi même car je sais que toutes les mamans ont des difficultés avec leur bébé mais que dans mon cas c'est d'autant plus difficile que j'ai de vrais raisons d'aller mal, je t'ai perdu pour toujours mon amour et plus jamais je ne te serrerais dans mes bras et rien ni personne ne pourra apaiser mon chagrin. C'est une souffrance à perpétuité avec laquelle je dois apprendre à vivre jusqu'à ce que vienne l'heure de te rejoindre. Comment accepter de vivre malheureux ? Je sais que je n'ai pas le choix voilà tout, je vis pour notre petit enzo même si c'est pas facile avec lui, qu'il met mes nerfs à rude épreuve parfois, je l'aime à la folie, il est mon rayon de soleil, ses sourires et ses rires m'aident à vivre, vous êtes mes deux amours et sans lui je ne pense pas que je serais encore de ce monde.
Depuis la naissance de ton petit frère entre ton papa et moi c'est le chaos plus rien ne va, on arrive plus à être bien ensemble, trop de chagrin, trop de difficultés, je vais mal, il va mal, je suis épuisée, il est épuisé, je déprime, il déprime, je veux etre seule et dormir, il veut etre seul et dormir et entre nous il y'a notre petit enzo qui a tant besoin de nous pour prendre soin de lui, recevoir amour et attention...On essaye de faire de notre mieux mais on a vraiment du mal et on arrive pas à lâcher prise et déléguer car sans lui on est perdu, il est notre "boué de sauvetage", sans lui on coulerait. J'aime pas le savoir loin de moi, et puis on a cette impression d'avoir nos preuves à faire vis à vis de notre entourage. Je veux pas qu'on nous juge, je veus être une bonne maman pour lui, je ne veux pas qu'on décide à ma place ce qui est bien ou pas pour lui, c'est moi sa maman je veux qu'on me laisse ma place d'autant plus que je n'ai pas eu le droit au bonheur de m'occuper de toi et de t'aider à grandir. Je veux qu'on me laisse le droit d'être une vrai maman et pas qu'une mamange mais avec l'entourage c'est pas toujours facile. souvent on veux nous rendre service mais c'est l'inverse qui se produit ce qui augmente notre anxiété surajoute aux conflits existant.
En plus je me suis rendue compte que depuis ton envol j'ai de grosses difficultés d'attention et de mémoire, tout m'échappe et cela à une facheuse tendance à ennerver ton père mais je n'y peux rien. Je ne retiens rien je fais des choses absurdes et aberrante mais je ne m'en rend compte qu'après coup, je fais trop de bétises et j'oublis souvent des choses importantes. Souvent même je commence une conversation et j'oublis en cours le sujet ou alorsje pose une question et on me donne la réponse mais je suis absente comme déconnecté et du coup je repose la question. C'est tout à faitça, une sensation comme ci pendant quelques instants quelque sois le lieu ou le moment mon esprit déconnecte et s'évade et du coup j'oublis tout. C'est plus fort que moi je ne suis que très rarement présente avec les gens. Heureusement je n'ai pas trop ces soucis au boulot, ça arrive mais c'est moins fréquent. Aujourd'hui je dois tout écrire si je ne veux pas oublier. C'est un gros handicap dans ma vie de tous les jours mais comment faire autrement ? La fatigue et la dépression ne m'aideront surement pas à aranger ça.
Voilà où j'en suis mon bébé 1 an et demi après....C'est pas joyeux mais je continue de me battre, de faire de mon mieux avec le peu de forces et de courage qu'il me reste.
Tu me manques ma petite puce, tu es mon amour, je t'aime à la folie mon ange, j'espère que tu penses un peu à ta petite maman de temps en temps et que tu es bien et heureuse là où tu es et surtout que tu sais que je t'aime et que tu ne m'en veux pas de t'avoir laissé t'envoler. Je ne saurais jamais si j'ai pris la meilleure décision pour toi, mais sâche que c'est avec tout mon coeur et mon amour pour toi que je l'ai prise.
Gros bisous ma puce.
Je t'aime très très fort.
Ta maman
J'ai souvent du mal avec ton petit frère, il pleure énormément de jour comme de nuit, il dort toujours très peu et met souvent ma patience et mes nerfs à rude épreuve. Parfois je ne me sens pas à la hauteur pour m'occuper de lui, j'ai l'impression d'être une mauvaise mère mais je sais aussi que quand on est déprimé on a déjà du mal à s'occuper de soi même aalors c'est pas simple. La fatigue s'accumule je dors 3-4H par nuit, soit c'est ton petit frère qui hurle plusieurs fois dans la nuit et me réveille soit ton père qui rentre à 3H du matin du travail en faisant un boucan d'enfer m'empechant de me rendormir soit c'est mon anxiété qui m'empêche de fermer l'oeil. Aussi étrange que ça puisse paraitre je carbure à base de somnifères, et j'ai récemment compris qu'alcool et somnifères sont un très mauvais mélange.
J'essaye cependant d'être tolérante vis à vis de moi même car je sais que toutes les mamans ont des difficultés avec leur bébé mais que dans mon cas c'est d'autant plus difficile que j'ai de vrais raisons d'aller mal, je t'ai perdu pour toujours mon amour et plus jamais je ne te serrerais dans mes bras et rien ni personne ne pourra apaiser mon chagrin. C'est une souffrance à perpétuité avec laquelle je dois apprendre à vivre jusqu'à ce que vienne l'heure de te rejoindre. Comment accepter de vivre malheureux ? Je sais que je n'ai pas le choix voilà tout, je vis pour notre petit enzo même si c'est pas facile avec lui, qu'il met mes nerfs à rude épreuve parfois, je l'aime à la folie, il est mon rayon de soleil, ses sourires et ses rires m'aident à vivre, vous êtes mes deux amours et sans lui je ne pense pas que je serais encore de ce monde.
Depuis la naissance de ton petit frère entre ton papa et moi c'est le chaos plus rien ne va, on arrive plus à être bien ensemble, trop de chagrin, trop de difficultés, je vais mal, il va mal, je suis épuisée, il est épuisé, je déprime, il déprime, je veux etre seule et dormir, il veut etre seul et dormir et entre nous il y'a notre petit enzo qui a tant besoin de nous pour prendre soin de lui, recevoir amour et attention...On essaye de faire de notre mieux mais on a vraiment du mal et on arrive pas à lâcher prise et déléguer car sans lui on est perdu, il est notre "boué de sauvetage", sans lui on coulerait. J'aime pas le savoir loin de moi, et puis on a cette impression d'avoir nos preuves à faire vis à vis de notre entourage. Je veux pas qu'on nous juge, je veus être une bonne maman pour lui, je ne veux pas qu'on décide à ma place ce qui est bien ou pas pour lui, c'est moi sa maman je veux qu'on me laisse ma place d'autant plus que je n'ai pas eu le droit au bonheur de m'occuper de toi et de t'aider à grandir. Je veux qu'on me laisse le droit d'être une vrai maman et pas qu'une mamange mais avec l'entourage c'est pas toujours facile. souvent on veux nous rendre service mais c'est l'inverse qui se produit ce qui augmente notre anxiété surajoute aux conflits existant.
En plus je me suis rendue compte que depuis ton envol j'ai de grosses difficultés d'attention et de mémoire, tout m'échappe et cela à une facheuse tendance à ennerver ton père mais je n'y peux rien. Je ne retiens rien je fais des choses absurdes et aberrante mais je ne m'en rend compte qu'après coup, je fais trop de bétises et j'oublis souvent des choses importantes. Souvent même je commence une conversation et j'oublis en cours le sujet ou alorsje pose une question et on me donne la réponse mais je suis absente comme déconnecté et du coup je repose la question. C'est tout à faitça, une sensation comme ci pendant quelques instants quelque sois le lieu ou le moment mon esprit déconnecte et s'évade et du coup j'oublis tout. C'est plus fort que moi je ne suis que très rarement présente avec les gens. Heureusement je n'ai pas trop ces soucis au boulot, ça arrive mais c'est moins fréquent. Aujourd'hui je dois tout écrire si je ne veux pas oublier. C'est un gros handicap dans ma vie de tous les jours mais comment faire autrement ? La fatigue et la dépression ne m'aideront surement pas à aranger ça.
Voilà où j'en suis mon bébé 1 an et demi après....C'est pas joyeux mais je continue de me battre, de faire de mon mieux avec le peu de forces et de courage qu'il me reste.
Tu me manques ma petite puce, tu es mon amour, je t'aime à la folie mon ange, j'espère que tu penses un peu à ta petite maman de temps en temps et que tu es bien et heureuse là où tu es et surtout que tu sais que je t'aime et que tu ne m'en veux pas de t'avoir laissé t'envoler. Je ne saurais jamais si j'ai pris la meilleure décision pour toi, mais sâche que c'est avec tout mon coeur et mon amour pour toi que je l'ai prise.
Gros bisous ma puce.
Je t'aime très très fort.
Ta maman