Lettre du 14/09/08

Publié le par Maïté

    Coucou mon coeur,

J'imagine déjà les quelques personnes qui suivent nos correspondances, et qui doivent penser que je suis barge, mais pas grave...L'important, c'est toi et moi, et pas ce qu'on peut penser de moi...
Tu es là quelque part ma puce, c'est juste que je ne te vois pas, mais toi tu me vois sans doute. Tu sais mon ange, ce qui me fait le plus de chagrin, c'est que tu puisses avoir besoin de moi et que je ne le sâche pas. C'est ce qu'il y'a de plus dur pour une maman, ne pas avoir de nouvelles de son enfant...Je pense à ces mères qui harcèlent les moniteurs de colo et les institutrices de maternelles pour avoir 24h/24 des nouvelles de leur progénitures...Est ce qu'il a bien mangé ? est ce qu'il a bien fait la sieste ? etc...
Toi ma puce, tu n'iras jamais à la maternelle, ni en colo, je me dis que toi, tu n'iras nulle part, mais ton papa dit qu'au contraire, tu iras partout. Partout où tu voudras ma belle, le monde t'appartient. J'éspère qu'il dit vrai.
Il y'a des soirs et des nuits atroces ma puce où je ne peux m'empêcher de pleurer ton absence jusqu'à épuisement total, jusqu'à ce que la source soit tarie, mais cette source se régénère perpétuellement.
 Tout à l'heure, j'irais te voir au cimetière, je sais que tu n'est pas là bas, ce n'est que ton petit corps qui y repose, je sais bien que ton âme est ailleurs, mais où ? Ton âme est partout il parait. Mais je ne peux hélàs plus faire grand chose pour toi ma puce, je ne pourrais jamais t'offrir de jouets, ni décorer ta chambre, alors mes seuls présents pour toi, ne seront que des fleurs et des bougies sur ta tombe. Je n'ai jamais l'impression de faire assez pour toi, mais c'est tout ce que je peux faire...Des fleurs, des bougies, un blog en ton hommage, et c'est tout. Quoi qu'il t'arrive mon bébé, ma petite âme, quels que soit tes tourments, tu sais que je suis là, quelque part, pas si loin de toi, que je pense à toi constamment et si un jour il te prend le besoin de passer nous voir, n'hésites pas.

Je t'aime ma puce, tu me manques.
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A
Non Maité, en te lisant, on ne se dit pas que tu es barge, on se dit que tu vis le plus gros chagrin qu'on peut vivre
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